Dans le cadre de ma trilogie animale, je vous présente ici nos poules.

Ici, on tente de produire le plus possible à la maison.

Dans la mesure du possible. Un possible déjà bien occupé avec deux jeunes enfants endiablés de joie de vive et d'énergie. Une autre bonne raison par contre. Pour qu'ils vivent ce lien bien spécial à la nature, à la vie saine d'autrefois. 

On a des poules à l'année. Malgré la difficulté de les soigner l'hiver: la neige à pelleter devant le poulailler, l'eau qui gèle, le coût de la moulée. Malgré surtout qu'elles ne pondent pas l'hiver. 

Là, elles ont repris la ponte. Tous les matins avec les enfants nous allons les soigner. Eau, moulée, bonjour. On apporte notre petit panier et on récolte les œufs frais.

 Une fois, la semaine dernière, on a assister en direct à la ponte. Je voyais la poule bouger d'une manière qui me disait qu'elle allait pondre. On a attendu une minute et hop! L’œuf est sorti devant nos yeux! J'étais si heureuse que mes enfants vivent cela chez-eux. La vraie vie. On a ramassé l’œuf tout chaud. Ensuite Toshan le comique a dit: "Et là, la poule elle dit, "yé" où mon œuf, "yé" où mon œuf!!" En mimant la poule qui regarde derrière.

Ça me rappelle il y a un an ou plus. À l'épicerie. Toshan devant l'étalage d'oeufs qui me dit: "Maman, maman, des œufs, comme chez-nous" "Ben oui Toshan", je lui répond. Et lui, de me demander du tac au tac: " Mais elles sont où les poules?" J'avais bien ri ce matin-là d'imaginer toutes les poules nécessaires pour pondre cette multitude de douzaines d'oeufs courir et faire leurs besoins dans l'épicerie!

L'été, on en vend un peu d'œufs. Ça paie la moulée. Le prix à augmenté de 10$ depuis cinq ans. C'est l'fun, tout plein de gens passent alors à la maison. On les aime nos poules qui nous donnent des œufs si délicieux, sains et pondus par des poules en liberté et pas bourrées de médicaments. Merci les poules. Merci la nature. Merci chère Terre mère.